VALENTIN0
Description textuelle :
Chaque année , j'allais en vacances à Nice , j'étais émerveillé par le climat, la végétation, le charme des paysages, les senteurs des marchés de Provence, le chant des cigales, l’accent… je rêvais de m’y installer avec en tête la chanson d’Aznavour : « la misère serait moins pénible au soleil ». Et puis en 1990 , j'ai franchi le pas pour enfin réaliser mon rêve , partir m' installer à Menton avec mon "ex" femme de l"époque et ma fille Jenny , j'ai vite trouvé un travail sur Monaco et tout est allé très vite , le déménagement s’est rapidement organisé et sommes arrivés dans le Sud. La vie nous semblait être un rêve : ciel bleu, paysages magnifiques…, chaque jour on se répétait qu’on trouvait incroyable d’être là et que la vie allait être magique même avec peu de moyens. On se fichait de vivre simplement. les trois premières années se sont écoulées comme sur un nuage.Mais on a vite déchanté avec les premières difficultés, d'abord l’intégration puis la différence de mentalité, le coût de la vie et j’en passe. Il y a eu des côtés plus sombres dans notre vie, les rapports difficiles avec les gens, des coups bas… Nous avons tenu pendant 5 ans. On s’accrochait car on voulait vivre dans le Sud. Nous voulions aller jusqu’au bout de cette expérience pour ne pas avoir de regrets. Et puis mon "ex" femme à finie par trouver un travail comme caissière dans un " inter marché" et puis elle sortait de plus en plus tard,soit disant des réunions pour son travail , il a fallu me rendre à l’évidence, mon "ex" avait avait un amant :manifestement cette région ne ma pas procurait le bonheur souhaité. Alors nous avons divorcés et elle à déménagée et repartie vivre en Belgique. .
Depuis, je sais que le soleil n’apporte pas forcément le bonheur, qu’il faut arrêter de croire que le paradis existe dans telle ou telle région de France. j'avais confondu vacances et vie réelle et que le bonheur ne se trouve pas autre part qu’en soi. Être heureux ne se réduit pas à une région